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Les différents types de compresses d'allaitement

Il existe divers types de compresses d'allaitement. Vous aurez donc à faire des choix selon vos propres critères : capacité d'absorption, discrétion, commodité et confort.

Les lavables
Depuis quelques années, un nouveau critère s'est ajouté : l'impact sur l'environnement. Celles qui sont préoccupées par l'avenir de notre planète optent généralement pour des compresses lavables. Faites de flanelle de coton ou de soie, voire de laine, elles sont généralement confortables, sèches. Elles perdent toutefois cette qualité lorsqu'elles sont humides. De plus, elles sont généralement moins absorbantes que les compresses jetables. Toutefois, vous trouverez, sur le marché, des produits munis d'une pellicule plastique entre deux bandes de tissu absorbant. Les risques de fuite sont alors réduits.
À moins de choisir des compresses de forme conique, ces produits sont généralement peu discrets. Ces compresses, souvent plates, créent parfois des plis, lorsqu'utilisées sur des seins plus ronds.
Toutefois, les compresses d'allaitement lavables sont nettement plus écologiques, car vous n'aurez pas à les jeter après usage. Il suffit d'en acheter quelques paires pour éviter les lavages quotidiens.

Les jetables
Les compresses jetables, plus absorbantes, sont également plus onéreuses et plus dommageables pour l'environnement. La douceur des coussinets varie d'un fabricant à l'autre. Mais, en général, elles sont plus confortables que les jetables en raison de leur capacité d'absorption nettement supérieure aux précédentes.
S'ils sont plus discrets que les coussinets d'allaitement lavables ? une caractéristique qui influencera certes votre choix lors de sorties ? ils sont plus difficiles à installer lors de la tétée.
Essayez différentes marques avant d'arrêter votre choix. Les conseils d'autres mamans peuvent vous guider. Mais le confort est un élément qui vous est tout aussi personnel que la forme de vos seins, gorgés, ou non, de lait maternel.

Les compresses de silicone
Enfin, il existe des compresses de silicone, très discrètes, à porter sous les maillots, les t-shirts blancs, voire la lingerie transparente. Ces dernières sont conçues de façon à compresser le bout du sein pour empêcher l'écoulement du lait maternel. Même elles n'ont aucune capacité d'absorption, elles sont néanmoins très efficaces, en certaines circonstances.
L'allaitement maternel nécessite donc quelques attentions particulières, tant au chapitre des soins à apporter à vos seins qu'au niveau du confort de la maman. Ces quelques informations vous seront probablement utiles. À vous de choisir celles qui vous semblent le plus pertinentes pour faciliter votre rôle de maman, en limitant les inconforts. Les joies de l'allaitement valent plus que les quelques désagréments que ce geste maternel procure. Et rappelez-vous : dormez le plus souvent possible. Stress, fatigue et allaitement ne font pas bon ménage.

Compresse ou pansement?

Quel pansement utiliser pour quelle blessure ? Une compresse convient en cas de coupure, d’éraflure ou de brûlure. Utilisez une compresse ou un pansement non adhésif. Un pansement est suffisant en cas de coupures moins profondes ou d’autres petites égratignures.
Les écorchures superficielles ou petites plaies à des endroits sensibles comme le talon, le coude ou la plante du pied guérissent mieux si elles sont en contact avec l’air, il est donc préférable d’utiliser un pansement perméable à l’air.
En cas de coup de soleil, il n’est pas nécessaire de couvrir. Laissez la plaie à l’air libre après avoir appliqué une épaisse couche de Flamigel.
Veillez à ce que le pansement couvre toujours l’entièreté de la plaie, sinon il n’est d’aucune utilité. Remplacez-le au moins tous les trois jours ou quand il est taché de sang ou humide.
Avec Flamigel, le pansement-la compresse crée un environnement humide. Cela accélère la cicatrisation, garde la plaie souple et prévient les cicatrices.

Antiseptique: l'essentiel des premiers soins

Pour bien utiliser un antiseptique, il faut enchaîner les gestes dans le bon ordre. Primo, laver la plaie à l'eau et au savon, du centre vers la périphérie. Bon moussant et hémostatique, l'eau oxygénée viendra à la rescousse si l'égratignure renferme des débris et/ou si elle saigne. Secundo, rincer à l'eau du robinet ou au sérum physiologique, puis sécher par léger tamponnement. Tertio, appliquer l'antiseptique avec une compresse plutôt que du coton ou un Coton-tige.
Il est recommandé de l'utiliser dans les 15 jours à un mois après ouverture. Les sprays présentent toutefois un risque de contamination plus faible. Pour avoir du rab, il faut bien refermer le flacon après chaque utilisation et le conserver à l'abri de la chaleur, de l'humidité et de la lumière.
L'éosine, bon asséchant mais piètre antiseptique et dont le rouge masque l'évolution de la plaie. L'alcool à 90 ° désinfecte le matériel, pas les plaies. À 60 ou 70 °, il fait des merveilles sur la peau saine mais, sur une blessure, ça pique pour pas grand-chose ! Quant à l'eau oxygénée, elle n'a pas une action antiseptique suffisante.
Les bons réflexes:
-Pas d'antiseptiques les uns derrière les autres au petit bonheur la chance, sous peine d'incompatibilité, d'inactivation voire de nécrose cutanée.
-Coup d'œil sur les dates de péremption avant utilisation.
-Noter la date d'ouverture sur le flacon, pour être sûr de ne pas l'oublier.
-Pas d'impasse sur la vaccination contre le tétanos.

Soins médicaux : une nouvelle génération de sparadrap

Indispensables pour tenir les compresses lors des pansements, les sparadraps sont des bandes adhésives à usage médical à multiples défauts : une mauvaise adhérence qui implique une nouvelle application ou une trop forte attache qui arrache inévitablement les poils lors des moments de soins. Chez les personnes sensibles comme les seniors, les nouveau-nés, les prématurés perfusés, intubé ou équipés de dispositifs médicaux accrochés à la peau, une trop forte accroche provoque des dommages temporaires et d’autres marques permanentes.

Chaque année, les établissements de soin américains recensent 1,5 millions de blessures causées par les sparadraps. Pour changer la donne, des chercheurs du MIT et de l'école de médecine d'Harvard ont créé un film adhésif d’un nouveau genre.

Une méthode perfectionnée

Présenté dans la revue PNAS du 29 octobre dernier, le nouveau dispositif de l’équipe de Bryan Laulicht utilise toujours de l’acrylate pour la partie collante. Ils ont juste opté pour une version plus tolérée par la peau et qui peut être éliminée avec la couche morte de l’épiderme du patient. Mais la révolution consiste à utiliser une interface de silicone entre la partie adhésive et le film plastique de polytéréphtalate d'éthylène (PET) qui forme la couche externe et solide de l'adhésif.

Pour un parfait résultat, les spécialistes ont fait appel au laser pour effectuer les découpes sur la pellicule de silicone et faciliter l’adhérence à l’adhésif et au film plastique. Ce sont ces coupes qui permettent le contrôle précis de la force d’arrachage des sparadraps lors des changements des compresses sur les plaies ou durant les autres soins qui nécessitent l’utilisation d’un sparadrap comme fixateur.


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